La transcripción del Gargantúa
O bouteille / Pleine toute / De Mystères! / D’une aureille / Je t’escroute: / Ne diffères, / Et le mot profères / Auquel pend mon coeur / En la tant divine liqueur, / Bacchus, qui fût d’Inde vainqueur, / Tient toute verité enclose. / Vin tant divin, loin de toi est forclose / Toute mensonge et tout tromperie! / En joye soit l’ame de Noach close, / Lequel de toy nous fit la temperie! / Sonn le beau mot, je t'en prye, / Qui me doibt oster de misères! / Ainsi ne se perde une goutte / De toi, soit blanche ou soit vermeille!
La transcripción de las de Pannard
Que mon / Flacon / Me semble bon! / Sans lui / L’ennui / Me nuit, / Me suit / Jesens / Mes sens / Mourants / Pesants. / Quand je le tiens / Dieux que je suis bien! / Que son aspect est agréable! / Que je fais cas de ces divins presents! / C’est de son sein fecund, c’est de ses hereux flancs / Que coule ce nectar si doux, si délectable, / Qui rend tous les caprits, tous les cocurs satisfaits. / Cher object de mes voeux, tu fais toute ma gloire; / Tant que mon coeur vivra, de tes charmants bienfaits / Il aura conserver la fidéle memoire. / Ma muse, a te coger se consacre à jamais. / Tantôt dans un caveau, tantôt sous une treille, / ma lyre, de ma voix accompagnant le son, / Répétera cent fois cette aimable chanson: / Règne sans fin, ma charmante bouteille, / Règne sans cesse, mon cher flacon!
Nous ne pouvons rien trouver sur la terre / Qui soit si bon, ni si beau, que le verre. / Du tendre amour, bercenu charmant, /C’est toi champêtre fougère, / C’est toi que sers à faire / L’hereux instrument / Où souvent pétille / Mousse et brille / Le juaquiread / Gai, riant, / Content, / Quelle douceur / Il porte au coeur! / Tôt, / Tôt, / Tôt, / Qu’on m’en donne, / Qu’on l’entonne: / Tôt, / Tôt, Tot, / Qu’on m’en donne, / Vite et comme il faut; / L’on y voit, sur ces flots chéris, / Nager l’allegresse et les ris!
O bouteille / Pleine toute / De Mystères! / D’une aureille / Je t’escroute: / Ne diffères, / Et le mot profères / Auquel pend mon coeur / En la tant divine liqueur, / Bacchus, qui fût d’Inde vainqueur, / Tient toute verité enclose. / Vin tant divin, loin de toi est forclose / Toute mensonge et tout tromperie! / En joye soit l’ame de Noach close, / Lequel de toy nous fit la temperie! / Sonn le beau mot, je t'en prye, / Qui me doibt oster de misères! / Ainsi ne se perde une goutte / De toi, soit blanche ou soit vermeille!
La transcripción de las de Pannard
Que mon / Flacon / Me semble bon! / Sans lui / L’ennui / Me nuit, / Me suit / Jesens / Mes sens / Mourants / Pesants. / Quand je le tiens / Dieux que je suis bien! / Que son aspect est agréable! / Que je fais cas de ces divins presents! / C’est de son sein fecund, c’est de ses hereux flancs / Que coule ce nectar si doux, si délectable, / Qui rend tous les caprits, tous les cocurs satisfaits. / Cher object de mes voeux, tu fais toute ma gloire; / Tant que mon coeur vivra, de tes charmants bienfaits / Il aura conserver la fidéle memoire. / Ma muse, a te coger se consacre à jamais. / Tantôt dans un caveau, tantôt sous une treille, / ma lyre, de ma voix accompagnant le son, / Répétera cent fois cette aimable chanson: / Règne sans fin, ma charmante bouteille, / Règne sans cesse, mon cher flacon!
Nous ne pouvons rien trouver sur la terre / Qui soit si bon, ni si beau, que le verre. / Du tendre amour, bercenu charmant, /C’est toi champêtre fougère, / C’est toi que sers à faire / L’hereux instrument / Où souvent pétille / Mousse et brille / Le juaquiread / Gai, riant, / Content, / Quelle douceur / Il porte au coeur! / Tôt, / Tôt, / Tôt, / Qu’on m’en donne, / Qu’on l’entonne: / Tôt, / Tôt, Tot, / Qu’on m’en donne, / Vite et comme il faut; / L’on y voit, sur ces flots chéris, / Nager l’allegresse et les ris!