A Francis Wolf
José Ramón Márquez
Al parecer, un norteamericano ha ‘roto los records de la reventa’ al adquirir por 10.000 euros unas entradas para la corrida a beneficio anunciada para el 5 de Julio en Barcelona. En sus Scenes de la vie Californienne, de F. Gerstäcker, traducido al francés por Gustave Revilliod y publicado en Ginebra en 1859, el viajero nos proporciona información sobre una ‘corrida’ de toros dada en una Misión en las inmediaciones de San Francisco. Podríamos decir que es un testimonio de primera mano sobre el albor del toreo en Norteamérica. En homenaje a tan desprendido y anónimo aficionado, ahí van unos fragmentos de esa voluminosa obra que, sin duda, servirán para evocar un tiempo pasado y ver que en aquel remoto paraje ocurrió lo mismo que pasará en Barcelona: que saldrán seis taureaux, de los cuales alguno quizás sea brun, y seguro que todos son petit.
“[…] Ce tour-lá c’etait un combat de taureaux qu’on donnait. L’arena avait étè établie vers le centre de la Mission ; elle était entourée d’une forte palissade au-dessus de laquelle s’elevaient des gradins dominant l’escène, sorte de compensation en faveur des spectateurs payants a qui on n’allait offrir qu’un spectacle des plus médiocres.[…]Le public turbulent, composé d’Americains, de Mexicains, de blancs, de noirs ensemble avait envahi les places dont il avait pu s’emparer […] Le tapage devint de plus en violent ; quelques matelots américains à moitié ivres venaient de saluter dans l’arene pour prendre parmi les chanteurs et les danseurs part a la musique et aux cabrioles, quand tout à coup la porte qui fermait l’enceinte s’ouvrit, et un taureau brun, petit mais plein de feu, s’elança si brusquement au milieu des matelots que, surpris de cette visite inattendue, ils demeurèrent un instant interdits et inmobiles, bouche béante devant l’animal, qui, s’il avait voulu se prévaloir de sa position pour les attaquer, avrait trouvé en eux une proie facile […]
“[…] Ce tour-lá c’etait un combat de taureaux qu’on donnait. L’arena avait étè établie vers le centre de la Mission ; elle était entourée d’une forte palissade au-dessus de laquelle s’elevaient des gradins dominant l’escène, sorte de compensation en faveur des spectateurs payants a qui on n’allait offrir qu’un spectacle des plus médiocres.[…]Le public turbulent, composé d’Americains, de Mexicains, de blancs, de noirs ensemble avait envahi les places dont il avait pu s’emparer […] Le tapage devint de plus en violent ; quelques matelots américains à moitié ivres venaient de saluter dans l’arene pour prendre parmi les chanteurs et les danseurs part a la musique et aux cabrioles, quand tout à coup la porte qui fermait l’enceinte s’ouvrit, et un taureau brun, petit mais plein de feu, s’elança si brusquement au milieu des matelots que, surpris de cette visite inattendue, ils demeurèrent un instant interdits et inmobiles, bouche béante devant l’animal, qui, s’il avait voulu se prévaloir de sa position pour les attaquer, avrait trouvé en eux une proie facile […]